Phagothérapie industrielle
On y parle de « production » de phage même s’il s’agit, en réalité, de culture.
On part de l’état de morbidité par bactérie d’un espace – la France – à un moment donné.
On choisit alors quelques bactéries « standard » pour lesquelles on cultive des phages standard. (1)
Phagothérapie à la carte
Des milliers de patients sont infectés par des bactéries qui ne sont pas standard.
Pour un tel patient la seule solution consiste à :
– prélever la bactérie qui l’infecte
– cultiver cette bactérie
– cultiver les phages-gardiens tueurs de cette bactérie (2)
Compétitions entre mode industriel et mode à la carte ?
Elle est inexistante :
1. On essaie les phages standards
2. Si échec alors culture à la carte
Notes
(1) Dans l’étude Burden on retient les bactéries :
– Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM),
– Enterococcus faecium et E. faecalis résistants aux glycopeptides (ERG),
– Escherichia coli résistant aux céphalosporines de troisième génération (E.coliC3GR),
– Klebsiella pneumoniae résistant aux céphalosporines de troisième génération (KpC3GR), – Pseudomonas aeruginosa résistants aux carbapénèmes (PyoRC),
– Klebsiella pneumoniae résistants aux carbapénèmes (KpRC),
– Acinetobacter spp. résistants à l’imipénème (AciRC).
(2) Voir Culture des phages-gardiens au lycée